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Le Groupe Cigogne noire Centre...
jeudi 21 juin 2012, par ,
Le Groupe Cigogne noire Centre...
Créé en 2010 par des ornithologues passionnés, le Groupe Cigogne noire Centre a pour vocation d’assurer la coordination du réseau de naturalistes étudiant la Cigogne noire en Région Centre et plus largement dans le « Grand Ouest ». Il sert également de relais entre le Réseau national et les naturalistes locaux.
Bien que présente depuis près de 40 ans, le maintien de la Cigogne noire dans nos régions reste en permanence menacé. Il s’agit donc principalement d’assurer un suivi coordonné des sites de reproduction connus. L’organisation de prospections ciblées, la recherche des parcelles favorables à la reproduction et l’étude des habitats permettent aussi de provoquer ou de suivre sur le terrain les mesures et les actions de protections lorsqu’elles sont mises en place.
Il s’agit aussi d’aider les naturalistes et ornithologues locaux à mieux renseigner leurs observations (âge des individus, direction du vol, etc.) ou bien encore de proposer les ressources d’une veille bibliographique et scientifique concernant cette espèce.
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Par des rencontres annuelles au Muséum d’Histoire Naturelle de Tours, le groupe cherche à favoriser une dynamique transversale dans les échanges de connaissances entre les nombreux acteurs concernés par cette espèce rare et menacée : DREAL, Parcs Naturels Régionaux, Associations de Protection de la Nature, Centre Régional de la Propriété Forestière, Office national des forêts...
La Cigogne noire en région Centre...
Depuis 1973, la Cigogne noire se reproduit au sein de plusieurs massifs forestiers du Centre-Ouest. Presque 40 ans après l’apparition du probable premier couple nicheur de France, une cinquantaine de nichées ont pu être suivies dans les départements de l’Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire. Plus récemment, l’Indre et aujourd’hui la Sarthe ont accueilli ou accueillent au moins un couple reproducteur.
Contrairement à la majorité de la population française qui nidifie dans des massifs forestiers de feuillus, les milieux investis sur notre secteur d’étude sont pour l’essentiel des massifs âgés de Pins maritimes Pinus pinaster.
Malheureusement, et malgré un nombre de jeunes produits à l’envol proche de trois (qui traduit une population en développement), le nombre de couples suivis d’une année sur l’autre reste relativement stable et peine à décoller.
Le manque d’habitats favorables et leur destruction par la mise en place sur certains secteurs d’une exploitation forestière intensive n’est sans doute pas sans rapport avec cette stagnation apparente des effectifs nicheurs. Pour 17 sites de nidifications connus, on relève 14 nids définitivement abandonnés. Pour 7 abandons, on note des travaux forestiers divers sur les sites abandonnés.
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Contact : Groupe Cigogne noire Centre - Jean-Frédéric Baeta